L'une des premières choses qui nous avaient été expliquées à notre arrivé, était comment réagir face à ces personnes qui vous demandent sans cèsse, argents et/ou autres. Et le principale conseil était de surtout ne pas donner de l'argent, car ils se souviennent de toi et le mot court que toi tu donnes et la fois suivante au lieu d'être un seul ils sont quatre et ensuite vingt et partout où tu vas ils sont là après toi et ça devient un problème insoluble. Des Malgaches nous ont expliquer qu'en leurs donnant de l'argent nous encourragions ce type de comportement qui en fait n'est que paresse, car s'ils le veulent ils peuvent travailler et subvenir à leurs besoins. Toutefois, il ne se passe pas un jour sans que je ne pense à ce que je pourrais bien faire pour leurs venir en aide. Au Québec, nous pouvions facilement fermer les yeux sur cette pauvreté qui nous entours, ne pas regerder ceux qui quêtent dans la rue, ou bien jeter sans trops de remord les restes de table ou bien fruits et légumes passer date dans le frigo (je l'avoue sans grande fièrté, nous étions passé maître en la matière). Ici c'est un peu plus difficile, car dès que nous mettons les pieds dehors, ils nous regardent avec envis. Et l'orsque ta femme de ménage, dont la famille ne mange probablement pas à leur faim, te demande avec un air déconcerté ''Est-ce vraiement terminer ?'' en regardant les restes de Justin dans son assiette, disons que l'interrêt d'apprendre à son fils la notion de gaspille et de pauvreté vien de monter dans l'échelle des priorités.
Pour finalement répondre à un amis qui à dernièrement citer cette question sur Facebook : ''Pourquoi passe t'on 8h par nuit sur une pièce de 4x8 (lit) et le reste de la journée, nous avons besoin de la planète entière et d'un million de trucs pour nos besoins?'' Il est beaucoup plus difficile de se défaire de nos besoins que de s'en créer.
Sur ce, même si ce texte vous semble un peu morose, ne craignez point, la vie ici ne l'est pas. Le prochain texte portera sur les sorties et aventures que nous vivons, car le Madagascar est peut-être un pays où la pauvreté fait rage, mais c'est également un pays où l'on retrouvent de grande richesse naturelle et des paysages à couper le souffle.
Une belle réflexion. En effet, nous ne réalisons pas la chance que nous avons, ici. J'ai bien l'impression que vous aurez autant de misère à «recréer» vos besoins nord-américains une fois de retour au bercail que vous en avez eu à vous en défaire là-bas.
RépondreSupprimerOn pense à vous ! xxx