Après la pluie le beau temps

Fini de parler de pauvreté et de misère, parlons maintenant de leurs richesses et de leurs énergies. J'aimerais t'en vous mettre en image tous ce que nous voyons, mais ici pour beaucoup de Malgache, les prendre en photo signifie leur voller leur âme, et pour ce qui est des travaux publique il faut des permissions spéciales pour les photographier.

Je cultive le rêve depuis quelques jours d'effectuer un genre de photo reportage pour vous montrer à quel points ils sont travaillants. Mais pour l'instant il me faudra vour l'exprimer en mots, vous décrire comment 100 hommes remplacent les équipements lourds que nous connaissons lors des travaux de réfection de rue. Sur un rythme qui rendrait certaines troupent de danses jalouses, ils creusent les canalisations et ce à coups de disaines de pelles à la fois, pendant que d'autres construisent les canalisations en maçonnerie ou bien transportent la terre et les pierres sur leurs barrouettes fait avec les pièces trouvées ici et là. Ici, le 0-3/4 (pierre concassée) se fait à la mains, assis à l'ombre d'un arbre un homme, une femme taillent la pierre à l'aide de tige de métal et d'un marteau. Je vous le dis, ça en est beau à voir. Leurs bateaux de pêches, pyrogues, sont sculptées à même les tronc d'arbre. et leurs outils aiguisés à l'aide de pierre... Nous sommes à une autre époque et devons nous y adapter. Parlez-en à Philippe qui travaille très fort à l'ouverture du bureau de Hatch Madagascar ici en ville, l'un des problèmes rencontrés fut de faire des copies de clefs pour les employés, à nul part à fort-Dauphin il n'a pu trouver quelqu'un qui avait les outils pour faire un double de clefs, il a dû les envoyer par avion à Antananrivo (la capitale) pour en faire des doubles. Je vous laisse imaginer la liste des défi à relever pour le travaille quotidien.

Après la pluie le beau temps, effectivement, il fait très beau ici, mais ce n'était pas le cas la semaine dernière, avec le passage du cyclone Irina, il a plut et plut et plut encore jusqu'à innonder la route qui mène à notre village, un soir au retour du bureau, Philippe à trouver un lac en remplacement de la route. Il s'est dit, j'ai 2 choix, le premier, stationner la voiture et marcher jusqu'au village à pied et ce en passant par ce lac et le second, essayer de le traverser avec la voiture, rester pris et faire le reste a pied jusqu'à la maison. En voyant qu'il n'y avait personne de pris, il s'est dit que le 2e choix était le bon. Alors,en remerciant son beau père pour l'innitiation au hors piste, il s'y ai engager, de l'eau jusqu'à la mi-hauteur des portières et une phrase en tête, surtout ne lâche pas le gaz... Il s'est rendue à la maison et croyez-le ou non avec la voiture... On comprend mieux maintenant pourquoi plus de la moitiée des véhicules que nous croisons sur la route ont des prises d'air pour le moteur sur le toit. Le lendemain nous apprenions qu'il y avait une voie de contournement, passant par la vieille mine, ça explique peut-être qu'il n'y avait aucune autres voitures de pris dans le lac... Il fait beau depuis le passage du cyclon, mais je ne peux pas en dire autan pour les routes. Lors de notre dernière sortie, à la plage de Lukaro, la phrase de la journée à Philippe était "Attention derrière! Un gros trou..." pour ce qui est des enfants, aucune inquiétudes, ils se sont endormis et ce dans le pire bout du chemin. Mais ça s'est une autre histoire.